Il s'agit d'un impôt progressif sur le capital qui concerne le patrimoine des personnes physiques. Près de 550 000 contribuables français ont réglé l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2009.

Champ d’application

A. Personnes Imposables

Article 885 A du CGI :

Sont soumise à l’impôt annuel de solidarité sur la fortune les personnes dont la valeur des biens est supérieur à 790 000 euros pour 2009.

Il était de 732 000 euros pour 2005, 750 000 euros pour 2006, 760 000 euros pour 2007 et supérieur à 770 000 euros pour 2008.

Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France sont soumisent à l’ISF sur les biens qu’elles possèdent en France et hors de France.
Les personnes ayant leur domicile fiscal hors de France sont soumisent à l’ISF sur les biens qu’elles possèdent en France.

Domicile fiscal :

3 critères
1) Critère personnel (lieu de séjour principal en France donc domicile fiscal en France)
2) Critère économique (personne qui tire la plupart de ses revenus en France)
3) Critère professionnel (exerce sa profession en France donc domicilier fiscalement en France)

Les conditions d’assujettissement sont appréciées au 1er Janvier de chaque année.
Les biens professionnels ne sont pas pris en compte pour l’assiette de l’ISF.

B. Les biens imposables.

B.1) La composition du patrimoine

Tous les biens quelque soit sa nature (mobilier, immobilier…) entre dans le champ d’application de l’ISF. La consistance du patrimoine est appréciée au 1er Janvier de l’année d’imposition.
Les variations que le patrimoine peut subir entre le 01er Janvier et la date de la déclaration ne sont pas prisent en compte pour la détermination de la base imposable.

Les biens grevés d’un droit d’usufruit. C’est l’usufruitié qui prendra le bien dans son patrimoine pour le calcul de l’ISF.

B.2) Les éxonérations

Les biens professionnels
Objet d’antiquité, d’art, et de collection.
Droit de propriété intellectuel et littéraire.
Droit de propriété industriel (brevet)
Les placements financiers des personnes non domiciliées en France.

L’assiette de l’ISF

L’ISF est calculé sur la valeur du patrimoine net du contribuable. C’est le contribuable au 01er Janvier qui doit évalué son patrimoine, et qui doit déduire les dettes s’y rapportant.

A) Evaluation des biens imposables.

En général, la valeur des biens est déterminée suivant les règles d’évaluation en matière de mutation par décès. (évaluer la valeur du patrimoine lors d’une succession)

A.1) Les immeubles

Le contribuable doit évaluer au 01er Janvier de chaque année les biens immobiliers qu’il possède.
Il existe des barèmes fixés par l’administration qui donne en fonction des villes, et des quartiers la valeur au mètre carré de l’immobilier.

Il existe une particularité en matière d’ISF pour la résidence principale, un abattement de 30% est effectué sur la valeur vénale (valeur du marché) pour calculer l’ISF.

Pour des personnes qui détiennent des immeubles à travers une SCI (société civile immobilière) chacun des associés de la SCI doit déclarer en matière d’ISF son pourcentage de la valeur de l’immeuble détenu dans la SCI.

A.2) Meubles meublants

Mobilier : il existe deux méthodes d’évaluation
Le contribuable établit un inventaire détaillé de l’ensemble du mobilier qu’il possède.
Cet inventaire doit normalement être fait par acte notarié et il est valable pendant trois ans.
Véhicule (évaluation grâce à l’argus)
Tous ce qui n’est pas immobilier ou financier

Evaluation globale basée sur un pourcentage du patrimoine détenue

A.3) Valeurs Mobilières

Elles sont évaluées, si elles sont côtées selon le dernier cours connu, ou selon la moyenne des trente derniers cours qui précèdent le 01er Janvier de chaque année.
Le contribuable peut donc choisir la valeur qui conduit à l’évaluation la plus faible de ses placements.
Pour les valeurs mobilières non cotées, l’évaluation se fait suivant les mêmes règles qu’en matière de droit de succession.

L'ouverture est à l'initiative de l'entreprise.
L'adhésion pour le salarié est facultative.
Fonctionnement : participation, intéressement, versements libres.
Contrainte : blocage du capital pendant 5 ans et déblocage anticipé pour les raisons suivantes : mariage, 3e enfant, divorce, invalidité, licenciement, surendettement, création d'entreprise, fin de contrat de travail, achat de la résidence principale, décès.

Toutes les sommes versées sur le PEE ne sont pas ni fiscalisées au niveau de la société ni fiscalisées au niveau du salarié. Après une attente de 5 ans => pas d'IR.

Le PEE est le paradis fiscal de l'entreprise.

Sans PEE
Patron : 100
Charge patronale : 40
Soit 60
Charge sociale (22%) 12
Salaire net : 48
IR (14%) 7
Net après IR

Avec PEE
Patron : 100
Charge patronale : 0
Charge sociale (22%) 0
IR (14%) 0
Net apres IR = 100

Le gestionnaire de patrimoine doit faire un diagnostique => bilan patrimonial.

a) Objectif et principe.
L'objectif est de faire un bilan, de trouver les objectifs patrimoniaux et par la suite de trouver les solutions appropriées.

b) Situation personnelle
Le nombre d'enfants
Civilité
Situation familiale
Régime matrimonial

c) Les objectifs patrimoniaux.
Préparation de la retraite
Valorisation d'un capital
Création d'un capital
Fiscalité
Transmission
Autres (projet pro, éducation, grosses dépenses...)

Le principe ici est de classer ces objectifs et d'y répondre.

d) Les revenus
Les revenus du travail / du capital
Traitements (fonctionnaires), salaires, pensions, rentes.
Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non commerciaux (BNC) et bénéfices agricoles (BA)
Revenus de capital mobilier (RCM)
Revenus fonciers (location appartements...)

e) La fiscalité
3 grandes catégories d'imposition
1) Impôt sur le revenu
2) Impôt de solidarité sur la fortune => à partir de 790 000 € d'actifs. On doit faire valeur des actifs – la valeur des passifs => si le résultat obtenu est supérieur à 790 000 € => ISF
3) Fiscalité successorale (plus le lien de parenté est éloigné plus les droits de succession sont élevés)

f) Le patrimoine immobilier
1) Résidence principale
2) Résidence secondaire
3) Résidence locatives.
4) Autres (Société civile en placements immobiliers SCPI , foncières, immo, bureau, étranger...)
Le principe de la SCPI => on achète des parts de la société qui gère l'immeuble (plus facile à vendre qu'un appartement qui généralement prend 3 à 6 mois pour être vendu)

g) Le patrimoine financier.
4 grandes catégories
1) Les liquidités (disponibilités => livrets, compte épargne, compte courant)
2) Les placements à terme (CEL, PEL)
3) Les valeurs mobilières (compte titres, PEA)
4) Divers (Assurances VIE, et différents produits de préparation à la retraite)
h) Le passif
1) Les prêts existants (immobilier, à la consommation...)
2) Dépenses courantes
3) Dépenses exceptionnelles (travaux...etc)

Qui sont les professionnels
Quel intérêt de clientèle pour les banques
Quels risques
Quel rôle du chargé d'affaire ?

Le marché des professionnels
Artisans, médecins, petites entreprises de BTP, architectes

A partir de quel critère peut on définir un professionnelle ?
Toute entité économique employant au maximum 10 actifs (sinon marché des entreprises)
C'est d'abord l'effectif puis dans une moindre le CA qui va déterminé le statut de professionnel pour la banque
93% du tissu économique est composé de petites entreprises. En prenant le cas de la Gironde on observe 70 000 entreprise professionnels

Structure du marché
40% de ces petites entreprises sont dans les services
29% d'artisans
21% de commerçants
9 % de petites entreprises industriel

Le profile type d'un professionnel
Une entreprise employant un seul actif?
Présence fréquente du conjoint dans l'entreprise
CA (HT) moyen de l'ordre de 90 000€

Principales préoccupations
Développer leur clientèle et/ou leur niveau d'activité
Faire rentrer rapidement l'argent dû par leur client
Mieux gérer leur trésorerie
Améliorer leur gestion


Les attentes des professionnels dans le secteur bancaire

1)Obtenir des financements et être accompagné dans la création et le développement de l'entreprise
2)Être conseillé sur l'utilisation de la règlementation fiscale
3)Trouver des solutions pour assurer la protection du dirigeant
4)Être accompagné sur la constitution de la retraite du dirigeant et dans la transmission de son entreprises

Après une recherche active de plusieurs semaines afin de trouver mon stage de fin d'étude j'ai accepté la proposition offerte par la banque CIC Société Bordelaise. Mon stage est en accord parfait avec mon projet professionnel, pendant 6 mois j'aurai l'opportunité de travailler sur le marché des professionnels en tant que conseiller financier.

En collaboration avec le responsable du marché professionnel mon rôle principale sera une mission commerciale et de conseil auprès de la clientèle professionnel avec la réalisation d'entretiens et la vente de produits bancaires répondant à leurs besoins. Mon autre mission sera l'analyse financière des sociétés en demande de crédit, business plan...

La nuit de la crise a été à la fois très intéressante et unique. En effet se retrouver dans les locaux de l'INSEEC de 22h00 jusqu'au petit matin vers 6h00 est une expérience assez inhabituel. Notre équipe Carrefour s'est vu confronter à l'équipe Bouygues Telecom, les deux groupes se sont penchés sur des crises liées aux ressources humaes, mais également à des problèmes sociaux et techniques.

Au final cette exercice fut très enrichissant d'un point de vue professionnel en mettant en avant une gestion de la fatigue, du stress, et de crises.

Vous pouvez trouver ci-dessous l'article paru dans le journal Sud-Ouest concernant la nuit de la crise :

FORMATION. Le temps d'une nuit, les étudiants de l'Inseec ont simulé des situations de crise dans des entreprises. La méthode les prépare à affronter le monde du travail. Stressant

La nuit de l'angoisse

De 23 heures à 7 heures du matin, les 200 étudiants ont eu à gérer des harcèlements sexuels, des enlèvements, la pose de bombes dans des lieux publics ou la grève de milliers d'employés. (PHOTO LAURENT THEILLET)

«Pas de panique. Nous allons maîtriser la situation. » Face à son staff, le PDG d'Eurodisney annonce la nouvelle. Blême. Un appel anonyme vient de lui annoncer que trois bombes ont été placées dans le parc d'attractions. Canular ? Vraie alerte ? Ses responsables échafaudent les scénarios possibles. Devant eux, des ordinateurs portables, des paquets de bonbons, de chips, de biscuits et des boissons énergisantes.

Nous sommes vendredi soir, 23 h 15, à l'Inseec, école supérieure de commerce, rue Raze à Bordeaux. Les 200 étudiants en dernière année débutent leur nuit de la crise. Pas de sortie entre copains ce soir, ils sont dans la peau de chefs d'entreprise. Talons et chemisiers pour les filles brushées et maquillées comme des princesses. Pas un jean chez les garçons. La cravate et la veste sont le dress code de la soirée.

L'organisateur de la soirée, Emmanuel Bossard défend « la pédagogie par l'action ». Quitte à faire passer une nuit blanche aux étudiants. Pas pour simplement simuler. L'exercice, une première dans l'établissement qui prépare aux métiers du management, est noté individuellement.

Des bombes chez Mickey

Chez Eurodisney, la gestion de la crise se déroule mal. Dix minutes pour appeler la police, cinq de plus pour avertir les services de la sécurité du parc. « Vous n'êtes pas assez réactifs », avertit l'animateur du groupe. Nouvelle menace des hypothétiques poseurs de bombe. Il s'agit en fait d'autres étudiants qui pendant deux heures vont alimenter la crise au sein du groupe qui travaille chez Mickey. À la SNCF, deux salles de cours plus loin, ça ne va pas mieux. Tous les billets délivrés aux guichets émettent les numéros de places dans les wagons en double. Tous les trains sont bloqués à quai. 23 h 30 : des messages commencent à être diffusés dans les gares pour prévenir les voyageurs des perturbations. « Trop lent », juge aussi le professeur animateur du groupe. « Et si on appelait les médias ? », propose l'étudiant dans la peau du directeur de communication.

Appel sur le portable du DRH. Face à la confusion totale et le manque de personnel pour renseigner les usagers déboussolés, le syndicat Sud menace de se mettre en grève. La ficelle est grosse. Mais quand on est en crise, il faut s'attendre à tout. À côté, chez BNP Paribas, la PDG, pantalon blanc, veste blanche, très joli collier, du haut de ses 24 ans tout mouillés, n'a rien à se reprocher.

Cachets énergisants

Les renseignements généraux l'ont averti que Le Canard Enchaîné publie dans son édition sortant dans les heures qui suivent des révélations embarrassantes. Dans une lettre envoyée à Jean-François Copé, elle demande au président du groupe UMP à l'Assemblée nationale d'annuler dans les plus brefs délais la taxe additionnelle sur les banques par un nouveau vote, faute de quoi sa société ne financera plus le parti politique du président de la République.

Des journalistes envahissent le siège social. Ils sont refoulés par les services de sécurité. La direction diffuse la lettre incriminée. « Ils assurent bien », note Aziz Zraoula, directeur pédagogique de l'école.

« L'exercice est de bonne guerre », glisse une étudiante dans la peau de directrice du département stratégie de BNP-Paribas. « Mais on prend des risques. Nous avons eu cours toute la journée. On tourne aux cachets énergisants et à la Red Bull. Est-ce qu'on va tenir jusqu'à 7 heures du matin ? »

« Le fait de mettre en situation les étudiants la nuit est voulu. C'est plus difficile à vivre. Au stress, s'ajoute la fatigue. Les situations de crise doivent se gérer de façon réactive mais c'est aussi un exercice d'endurance », remarque Emmanuel Bossard.

« Pétage de plombs » à la BNP

Chez BNP-Paribas, le pétage de plombs a été imprévisible. 0 h 45 : en pleine conférence de presse, Jean-François Copé annonce qu'il se retire de la vie politique suite aux révélations du Canard Enchaîné. La PDG craque. « Ce jeu est nul, lance une étudiante. Les règles sont mal organisées. Comment voulez-vous qu'on réagisse si les attaques sont si rapprochées ? » La gestion de la crise finit en eau de boudin.

1 heure : le groupe débriefe avec le directeur pédagogique. « Vous n'avez pas maîtrisé les journalistes pendant la conférence de presse. Il ne fallait pas les laisser poser des questions sans votre autorisation. »

Pause pipi, clopes et c'est reparti. Les groupes qui jouaient les plastrons deviennent des entreprises. Enlèvement chez Areva en Colombie, manifestations de propriétaires d'une nouvelle résidence construite par Bouygues mécontents, harcèlement sexuel chez Air France.

La gestion des crises est moins brouillonne cette fois-ci. Bien plus proche de la réalité. Le stress au travail, les étudiants de l'Inseec savent désormais ce que c'est.

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La com de crise se professionnalise

 Didier Lombard dans ses petits souliers deux jours après le scandale sur les suicides au sein de France Telecom : « Une erreur de communication. La crise a été mal gérée », selon Emmanuel Bossard. Il est un spécialiste en la matière. Depuis cette année, il forme les étudiants en troisième année de l'Inseec à la communication de crise. « Le directeur de l'école, Edgar Girard, dans un contexte de crise justement, a voulu ajouter cette corde à l'arc des élèves avant leur entrée dans le monde du travail pour mieux les préparer à des situations réelles, explique-t-il.

« On a beau avoir des compétences reconnues dans son domaine, faire face à des très mauvaises nouvelles, cela ne s'invente pas. C'est un moment de vérité du management dur à vivre. »

Prof à l'Inseec, Emmanuel Bossard a également une société en conseil et stratégie sur Bordeaux et Paris. « Les entreprises nous demandent de plus en plus ce genre de formation », remarque-t-il. Rares sont celles qui ne réagissent en cas de gros pépin face aux médias aujourd'hui. « Mais certaines ont coulé pour une mauvaise gestion de la crise, note-t-il. Surtout si elles sont cotées en bourse. »

Auteur : LAURIE BOSDECHER

Une mégapole de près de 10 millions d'habitants. Il faudrait plusieurs vies pour la parcourir en entier et tout découvrir. Londres est l'une des villes les plus cosmopolites du monde avec des communautés importantes originaire d'Inde, de la Jamaïque, de l'Europe de l'est. En effet 25% de la population londonienne appartient à une minorité ethnique. Plus de 300 langues y sont parlées. Cette mixité culturelle fait partie intégrante du paysage londonien. Elle a toujours été une terre d'accueil pour de nombreux immigrés. Ces différentes communautés se sont souvent regroupées par quartier, y recréant un peu l'atmosphère de leur pays d'origine, faisant de la capitale anglaise une mosaïque d'ambiance différentes. La ville offre ainsi une richesse multiculturelle unique et une sensation de voyage permanente.

Après deux nuits au sein de ma famille d'accueil, je n'ai eu aucun problème à me familiariser avec les transports qui laisse paraître Londres telle une gigantesque fourmilière. L'immobilier à Londres est extrêmement cher, et le change Livres Euros n'aidant pas j'ai dû vivre pendant ces trois mois dans la banlieue Sud Est de la ville. En effet la ville de Lewisham est à un peu plus d'une heure de Londres.

Londres rime souvent avec « expensive », il suffit de jeter un œil au prix des loyers qui oblige souvent à vivre en collocation avec une ou plusieurs personnes. Même si certaines personnes partent de Londres pour cette raison, la ville continue toujours d'attirer de nombreux jeunes travailleurs, séduits par les salaires, et l'animation de la capital. Il sont tous les ans des milliers à arriver sur le sol londonien, risquant l'aventure même si le coût de la vie est tel que la qualité de vie reste inférieur que dans le reste du pays. Ainsi, de plus en plus de jeunes Européens, Australiens et Sud Africains décident de venir passer quelques années à Londres.

La culture anglaise du « Pub » se retrouve aussi dans le milieu professionnel, il ne faut pas s'étonner de voir lors de la pause déjeuner des anglais boire de la bière et repartir travailler ensuite. Ces moments de détente sont rares lors des longues journées de travail. En effet Londres n'est pas devenu la capital économique Européenne par hasard.   

Londres est infiniment riche sur le plan culturel. Outre ses monuments célébrissimes chargés d'histoire (Buckingham Palace, le Parlement, et Big Ben), la ville abrite également des centaines de musées dont certains comptent parmi les plus important du monde (British Museum, National Gallery, Tate Britain, Tate Modern, Victoria et Albert Museum). Ceux-ci abritent les œuvres des plus grands artistes, classiques comme contemporains. La plupart de ces musées étant gratuits, il serait dommage de s'en priver.

Difficile de définir un londonien typique tant la population est diversifiée. La tolérance est d'ailleurs une caractéristique qui peut s'appliquer à une majorité de Londoniens.
Tout comme il serai difficile de décrire un londonien tellement il en existe de différentes sortes, Londres est une ville difficile à cerner. Mais c'est surtout une ville fascinantes, aux multiples facettes.

A Londres Deux mots viendront sonner des dizaines de fois à vos oreilles « Sorry » et « Cheers ».En effet concernant le premier, les anglais sont extrêmement polis, le plus étonnant reste cette propension qu'ont les londoniens à s'excuser au moindre prétexte. Le second est utilisé bien évidemment pour trinquer, mais aussi de manière plus surprenante pour dire merci, il est même d'avantage utilisé que le traditionnel « Thank you ».

Le Royaume Unie est une terre de sport, Londres accueille d'ailleurs plusieurs grands événements sportifs. Les londoniens aiment le sport, avec une préférence pour le football et le rugby. Il suffit d'en juger par la foule qui s'entasse dans les pubs les jours de grands matchs. Dès mon arrivée à Londres j'ai choisi de prendre un taxi pour me rendre à mon lieu de séjour, les premiers mots du chauffeur seront pour me demander quelle est mon équipe de football favorite. En effet, les Londoniens sont souvent fervents supporters d'une équipe, bien que, dans aucune discipline sportive, une équipe ne représente la ville de Londres dans son entièreté.

Personnelles
Curiosité
Dynamisme
autonome et responsable
Esprit d'analyse et de synthèse
Esprit d'équipe
Ouverture d'esprit

Finance
Techniques bancaires (vente de produits bancaires...)
Analyse financière (analyse crédit...)
Gestion de patrimoine
Evaluation d'entreprises
Fiscalité

Commerciale
Relation client : accueil, conseil client, vente.

Marketing
Études de marché
Marketing direct : téléprospection, publipostage.

Import/Export
Négociation approvisionnement.

Événementiel : Membre de l'association Raid'INSEEC
Organisation d'un événement sportif au niveau national.
Création du parcours, gestion des épreuves.

Linguistique
Anglais : niveau avancé (score TOEFL de 584 et séjour en contexte anglophone)
Espagnol : niveau intermédiaire

Informatique
Pack Office : maîtrise
Sphinx : Notions

Ce stage au Royaume-Uni a été le meilleur moyen de confirmer mon projet professionnel et mes motivations, mais aussi de mettre en œuvre des compétences techniques et d'acquérir une expérience reconnue dans le monde professionnel.
C'est avec ces objectifs en tête que j'ai participé pendant trois mois à l'évolution du service financier du groupe ARGUS VICKERS, cabinet spécialisé dans l'analyse des sociétés côtées au London Stock Exchange.

Mon principal projet fut la création d'un outil informatique de soutien pour les analystes de l'entreprise. Le but était d'obtenir des informations importantes requises pour mener une analyse actionnaire. « Développement d'un outil d'aide à l'analyse afin d'offrir de l'information financière indispensable à l'équipe d'analystes »
Les deux éléments vitaux d'information à retrouver furent le nombre total d'actionnaires  et le « issued share capital » des sociétés analysées.
Pour compléter ce projet j'ai dût prendre contact avec les différentes entreprises par téléphone, et e-mailing. Au final j'ai dû construire la base de données contenant ces informations.
Ma seconde mission fut de gérer les factures impayées en contactant directement les services comptabilité, l'objectif ici fut de planifier le paiement des factures le plus rapidement.

Personnellement, ce stage m'a permis de confirmer mon souhait de travailler dans le domaine financier. Par ailleurs, j'ai développé de nouvelles connaissances en analyse financière et conseils, et compréhension du marché boursier et de l'actionnariat.
Ce stage a été une expérience très précieuse, 'ai su m'adapter rapidement à un environnement professionnel différent, de même j'ai acquis des connaissances significative au niveau du marché financier et réussi à perfectionner mon anglais.

« New York City », « Big Apple », « La ville qui ne dort jamais » tels sont les premiers mots qui nous viennent à l'esprit lorsque l'on pense à la capitale économique des Etats-Unis.
L'arrivée à l'aéroport JFK nous dévoile tout de suite les mesures prise en terme de sécurité depuis le 11 Septembre, prise des empreintes digitales, photo numérique, multiples formes du visa J-1 à vérifier et tamponner. Toutes ces formalités réglées direction l'île de Manhattan pour une nuit à l'hôtel. Après quelques dizaines de minutes de route la traversée du pont de Brooklyn de nuit me laisse entrevoir une vue qui me stupéfait. En effet la vue de Manhattan et ses building illuminés donne une impression d'immensité, et de jamais vue, une chose est certaine cette ville est unique et je vais vivre une expérience inoubliable.

Après deux nuits à l'hôtel, je n'ai eu aucun problème à trouver une collocation sur Manhattan et à proximité de mon lieu de stage. En effet l'immobilier à New York est extrèmement cher, il n'est pas rare voir des personnes âgées en colocation à New York, chose qui se fait tres peu en France. Le prix de l'immobilier force les New Yorkais à se regrouper et/ou à s'installer le plus loin possible de Manhattan . Dans ce contexte je n'ai eu aucune difficulté à trouver un logement en deux jours.

La première impression d'immensité laissée par Manhattan est vite balayée après quelques semaines de vie en son sein. En effet l'immensité des buildings reste impressionante, mais pour se repérer il n'y a rien de plus simple. En  effet l'île est découpée sous forme de damier, les rues se prolongeant horizontalement et les avenues verticalement. Il est donc presque impossible de se perdre, à part si vous vous aventurer à l'extreme sud de l'île ou les rues numérotées disparaissent.

La richesse culturelle de New York est visible au premier coût d'oeil. En effet l'immigration massive a permis à des quartiers comme « Chinatown » ou « Little Italy » de voir le jour. Une promenade dans l'un de ces quartiers vous transportent dans un autre pays en quelques pas. New york est la ville du « melting pot » par excellence, Chinois, Coréens, Russes, Polonais, Irlandais, Porto Ricains, Dominicains, Italiens, Grecs...sont installés depuis des générations.
Cette diversité a contribuée à l'enrichissement de la culture New Yorkaise.

Les Etats Unis sont un pays plus jeune que les pays Européens, souvent appelés le nouveau monde il en résulte une richesse patrimoniale et historique peu importante. En effet tout Européens qui se respectent ressentira ce manque d'histoire dans les villes américaines. Néanmoins New York arrive à sortir du lot avec des atouts culturels considérables.

En effet les forces en présence sont nombreuses : des musées de renommés mondiale tels que le musée d'histoire naturelle, considéré comme étant le plus important du monde, avec un espace extraordinaire dédié à la préhistoire. Le MOMA (museum of modern art) offre des toiles de grands maîtres telles que « Nuit étoilée » de Van Gogh ou « Les demoiselles d'Avignon » de Picasso. Le  Guggeinheim est un véritable chef d'oeuvre architectural à lui seul, il propose des oeuvres de Picasso, ou Delaunay mais aussi des expositions ponctuelles intéressantes comme celle de Louise Bourgeois
Le Metropolitan museum est le plus riche de tous car il rassemble des richesses de tous les pays et de toutes les époques en passant aussi bien par l'art grec, l'art égyptien ou l'art africain et asiatique.
Enfin le musée de l'immigration à Ellis Island est le plus intéressant afin de découvrir l'histoire et l'âme même de New York. Il retrace au travers de photos, et autres témoignages l'arrivée des premiers New Yorkais.
La visite de ce musée est souvent couplée avec celle de la statue de la liberté, symbole d'une vie meilleure sans oppression pour les nouveaux arrivant à New York.

Travailler à New York demande beaucoup d'énergie et de la rigueur. Une rigueur qui se traduit dès le départ par la ponctualité les américains ayant du mal à pardonner le moindre retard. Beaucoup d'énergies car peut importe votre place dans la hiérarchie vous serez directement impliqué dans le bon fonctionnement de l'entreprise et lié à ses résultats commerciaux. Cette politique est à double tranchant car il en résulte une plus forte motivation de l'employé mais aussi un « turn over » important en cas d'échec, accentué par des contrats de travail bien moins rigide que les nôtres sur le plan légale. La hiérarchie bien que clairement définie se ressentira beaucoup moins qu'en France. En effet la possibilité d'appeler son patron par son prénom brise tout de suite une barrière rigide dans l'environnement de l'entreprise. Le vendredi est connu comme étant un jour ou même dans le milieu financier on peut venir au travail habillé « casual » les shorts sont prohibés evidemment mais une tenue décontracté est tolérée.

Les journées sont éprouvantes et souvent la pause de midi se fait face à son ordinateur un sandwich à la main « time is money », une situation que l'on ne retrouvera que rarement en France.
Mon colocataire travaillait en temps que stagiaire pour la compagnie de services comptable et audit Price Water House Cooper il en résultait des horaires considérables avec des journées commençant à 9h du matin et se terminant à 22h parfois. Des heures supplémentaires qui sont toutefois payés à raison de 150%.
L'été caniculaire à New York ne rend pas plus facile les journées de travail entre le métro ou la chaleur est éttoufante et le manque d'oxygene qui règne entre les bâtiments.

Pour conclure New York et ses 8 millions d'habitants est une ville impressionante aux premiers abords mais elle saura vous dévoiler son coté chaleureux et loin d'être impersonnelle au bout de quelques jours.

New York est une ville unique avec sa propre identité, on ne peut donc se faire une idée sur les Etats Unis en ayant visiter seulement New York. Le constat est le même que pour Paris et le reste de la France, la capitale française est particulière et ne reflète pas le reste de la France.

Les New Yorkais sont d'une gentillesse sans faille, près à rendre service à tout moment. Le contact avec les citadins s'en voit facilité, il est donc fréquent d'engager la conversation dans la rue ou le métro sans difficulté. New York éfface d'un revers de main les désavantages des grandes métropoles surpeuplées ou au final personne ne se connaît.

La situation géographique de New York permet aussi la visite de villes très intéréssante comme Washington, Boston, ou encore Philadelphie.
De même la ville offre la possibilité de profiter de très belles plages, avec en premier lieu celles de Long  Island mais aussi des sports d'hiver avec des montagnes à quelques kilomètres de la ville. New York offre donc tous les atouts à ses habitants pour sortir du « metro boulot dodo » et profiter ainsi de la vie.